26 mars 2008
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ISF
"Les modifications de l'ISF, je crois qu'elles sont indispensables et le plutôt sera le mieux."(Nicolas Sarkozy, Le Monde, 14 Octobre 2005)
"Ministre du Budget et porte parole du gouvernement Balladur (1993-1995), Nicolas Sarkozy avait défendu une fiscalité favorable aux couches les plus aisées de la population. Encore aux manettes de ce ministère en 2004, il laisse les parlementaires UMP proposer une troisième baisse en trois ans de l'Impot de Solidarité sur la Fortune (ISF). Président de l'UMP, il ne cesse de multiplier les déclarations en faveur d'une réduction importante de cet outil fiscal de redistribution.
L'ISF est pourtant un impôt juste et progressif qui ne frappe que le 1% des contribuables les plus riches dont le patrimoine est supérieur à 732000€ (soit 4.800.000 F). Le bouclier fiscal mit en place par le gouvernement Villepin pour l'année 2006 va dans le sens des propositions de Nicolas Sarkozy. Cette nouvelle règle permet ainsi d'alléger l'impot d'environ 14.000 importants actionnaires ou bailleurs immobiliers, privant ainsi chaque année l'Etat d'une recette de 400 millions d'euros (soit 2,6 Milliards de Francs)."
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Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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Sarkozy dans le texte
23 mars 2008
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DROITS-DE-L'HOMMISTES
"Tout les droits-de-l'hommistes de la création passent devant la porte de Saint-Ouen en disant: "Mon Dieu, les pauvres" puis s'en vont pour aller diner en ville". (Le Monde, 24 Octobre 2002)
"Nicolas Sarkozy qualifie, dans un entretien relu et amendé (voilà qui est intérressant et habituel chez le bonhomme, note du recopieur...) au journal Le Monde, de "droits-de-l'hommistes" les associations qui s'opposent à son projet de loi sur la sécurioté intérieur (LSI).
L'expression a été inventée par Jean-Marie Le Pen et il est difficile de ne pas y voir une forme de dénigrement à l'encontre des associations de défense des Droits de l'Homme qui n'hésitent pas à marquer leur désaccord avec la politique sécuritaire [de l'ex] ministre de l'Intérieur.
L'année 2003 restera pourtant comme "l'annus horribilis" des Droits de l'Homme en France, selon le rapport annuel de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH). En préambule de ce rapport, le président de la LDH n'hésite pas à assurer que "en un an et demi, nous avons assisté au plus grand recul des Droits de l'Homme en France depuis la fin de la Guerre d'Algérie".
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Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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13 mars 2008
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FRANCOIS FILLON (1954)
"On a trop menti aux Français trop tergiversé avec la réalité, depuis quinze ans maintenant." François Fillon sur Europe 1, 10 Juillet 2005.
En matières de tergiversations, étrange itinéraire politique que celui de François Fillon ces quinzes dernières années...
Longtemps premier lieutenant de Philippe Séguin, alors incarnation d'un gaullisme social en buttes aux tenants d'un libértalisme décomplexé, il entre ensuite, après une carrière élective sans accroc dans la Sarthe, dans le cercle fermé des proches de Jacques Chirac lors de l'élection présidentielle de 1995 et, plus encore, à son entrée comme numéro 3 dans le gouvernement Raffarin en 2002.
Deux ans plus tard, après avoir été battu lors des élections régionales de 2004 et écarté du gouvernement Villepin en 2005, il change une nouvelle fois de casaque pour devenir conseiller politique de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Renvoi d'ascenseur oblige, il est élu sénateur de la Sarthe en septembre 2005.
Depuis son éviction gouvernementale, François Fillon ne tarit pas d'éloges sur son nouveau "patron" au point d'en devenir l'un des principaux thuriféraires dans les médias. Le temps parait loin où, chiraquien pur sucre, il se déclarait "extrêment choqué de voir deux ans après l'élection présidentielle un nouveau débat est ouvert sur la prochaine échéance" et ironisait sur un ministre de l'Intérieur qui pensait à la prochaine élection présidentielle en se rasant.
C'était le 7 décembre 2003, autant dire un éternité...
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Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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18 février 2008
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Nouvelle rubrique sur ce blog: en 2005, l'association Réformiste et Solidaire (RéSo) a publié l'ouvrage "Sarkozy dans le texte, connaître pour mieux combattre", dans le cadre de sa campagne ANTISARKO. Ce livre a repris les déclarations du mari de Carla, en les analysant pertinnement, afin d'expliquer ses méthodes de direction.
Aujourd'hui, le ministère des Finances, page 22: BERCY "Je suis là pour mettre de l'ordre dans nos finances publiques" (Le Figaro, 17 mai 2004)
Quelques jours après sa nomination comme ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Nicolas Sarkozy se fixe comme priorité pour l'année 2005 la réduction de la dette et des déficits publics. Pourtant, alors qu'il avait annoncé un déficit de 2,9% du PIB, celui-ci atteindra plus de 4% du PIB, après 4,1% en 2004.
Déjà ministre du Budget en 1993-1994 dans le gouvernement Balladur, le jeune Sarkozy avait affiché la même ambition. Mais à son départ, le budget de l'Etat affichait le plus fort déficit de l'histoire de la Vème République, un bilan jugé "calamiteux" par Alain Juppé en 1995.
Nicolas Sarkozy se risque donc à faire des annonces qu'il est incapable de tenir une fois aux mannettes des finances. Cela n'est pourtant pas très surprenant: ennemi des prélèvements obligatoires, Nicolas Sarkozy ne peut à la fois se faire le chantre de la baisse des impots et des déficits. Sauf à sabrer les effectifs de la fonction publique, à détruire les services publics et à entreprendre des privatisations massives. Plus d'info sur le site antisarko.net
Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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